Billy Campbell Interview New-York Times

BILLY CAMPBELL, a leading man in AMC’s newest drama, “The Killing” (its second season starts April 1), didn’t have much sailing experience before 2000 when he signed up to be part of the crew of the Sorlandet, a 186-foot Norwegian square-rig sailing ship built in 1927.

“I sailed a bit as a child,” he said on the phone from Vancouver. “But it wasn’t until I was around 40, when I was halfway through Patrick O’Brian’s ‘Master and Commander’ novels, that I had the sudden epiphany that I had to go sail on a square-rig ship.”

Since then, while maintaining his acting career in both television and film, he’s also made time to sail. A lot of time. So much that he said he now considers himself a sailor who does some acting, rather than an actor who does some sailing. Below are excerpts from a conversation about how — for a price — anyone can make sailing a tall ship his or her new day job. 

Q. How did you become a sailor?

A. I had remembered an advertisement for a sailing ship that had been in the back of Harper’s magazine for years. And so I called them up. I first went to Norway and was there on and off for four years working on the Sorlandet, which is, for lack of a better phrase, a pirate ship, with big square sails. Then I had a connection to the Picton Castle, which sails out of Lunenburg, Nova Scotia, and I’ve been working with her since 2005.

Q. What’s the process like to join a crew?

A. There is a bit of an interview, but you really just sign up. Most sailing ships take what they call trainees, who pay to be part of the crew. The Picton Castle takes people who are absolutely raw recruits. But you can’t just ride along. You’re learning to steer the ship, navigation; you’re pulling lines, keeping a lookout; in the galley you’re cooking. You should be able to find a list of training ships on any maritime museum’s Web site. On the Picton Castle, you’ll pay around $43,000 for a yearlong voyage, to about $1,800 for a two-week leg of a trip.

Q. Do you have any advice for first-timers?

A. First and foremost leave your ego on shore. There is no place for it. Ask questions. Admit what you don’t know, and then make an effort to learn. It’s up to you to dig as deeply as you want into various aspects of it.

Q. Do a lot of women sign up?

A. Oh yeah. On the Picton Castle, 50 percent of the crew is female. The third mate on my last voyage was female, and the first mate on my first voyage was female.

Q. Why would you recommend this type of sailing?

A. On kind of a philosophical level, though it’s practical as well, all the things I have learned since I started sailing on these ships are applicable to life on land. On land, you can walk away from people, from unpleasant situations. But when you’re on a ship for 14 months with 49 other people, if you don’t resolve your issues it literally could mean — and this would be an extreme circumstance — the sinking of the ship. You learn a lot about other people. You learn a lot about yourself.

Q. What’s unique about this type of travel?

A. Aside from what it teaches you, there is simply the indescribable degree of peace that can be achieved on a sailing vessel at sea. I guess a combination of hard work and the seemingly infinite expanse of the sea — the profound solitude — that does it for me.

Billy CAMPBELL, un leader dans le nouveau drama de la chaîne AMC, The Killing (sa seconde saison commence le 1^er avril) n'a pas acquéri beaucoup d'expérience de la voile avant les années 2000 quand il a signé pour faire partie de l'équipe du Sorlandet, un voilier norvégien construit en 1927.

"J'ai fait un peu de voile quand j'étais enfant", dit-il au téléphone depuis Vancouver. "Mais je n'en a pas vraiment fait avant que j'aie environ 40 ans, quand j'étais à la moitié du roman Master and Commander de Patrick O’Brian, et que j'ai eu une soudaine épiphanie que je devais faire de la voile sur un navire avec une plateforme carrée.

Depuis lors, tout en maintenant sa carrière d'acteur à la télévision et dans des films, il prend également le temps de naviguer. Beaucoup. Tellement qu'il dit qu'il se considère maintenant comme un marin qui fait l'acteur, plutôt que comme un acteur qui fait de la voile. Voici dessous des extraits d'une conversation sur la façon – pour un prix – dont tout le monde peut faire de la voile sur un grand bateau son nouveau travail.

Q. Comment es-tu devenu marin ?
R. Je me suis souvenu d'une publicité pour un voilier dans le dos du magazine Harper durant des années. Et donc, je les ai appelés. Je suis d'abord allé en Norvège et j'étais là-bas de temps à autre pendant quatre ans à travailler sur le Sorlandet, qui est, faute d'une meilleure expression, un bateau pirate, avec de grandes voiles carrées. Ensuite, j'ai eu un lien avec le voilier Picton Castle qui navigue sur le Lunenburg, en Nouvelle Ecosse, et j'y travaille depuis 2005.

Q. Quel est le processus type pour rejoindre une équipe ?
R. Il y a quelques entretiens, mais vous vous inscrivez simplement. La plupart des voiliers prennent ce qu'ils appellent des stagiaires, qui paient pour faire partie de l'équipage. Le Picton Castle prend des gens qui sont absolument des premières recrues. Mais vous ne pouvez pas seulement monter à bord. Vous apprendrez à diriger le navire, la navigation, vous tirerez des cordes, en restant à l'affût, dans l'office vous cuisinerez. Vous devriez pouvoir trouver une liste des navires de formation sur le site web de tout musée maritime. Sur le Picton Castle, vous payerez environ 43'000 dollars pour un voyage d'un an, et à peu près 1'800 dollars pour un voyage d'une durée de deux semaines.

Q. Avez-vous quelques conseils pour les débutants ?
R. Avant toute chose, laissez votre égo sur le rivage. Il n'y a pas de place pour ça. Posez des questions. Admettez ce que vous ne savez pas, et alors faites un effort pour apprendre. C'est à vous de creuser aussi profondément que vous le voulez dans les aspects variés de ce métier.

Q. Est-ce que beaucoup de femmes s'inscrivent ?
R. Oh oui. Sur le Picton Castle, 50% de l'équipe est féminine. Le premier matelot sur mon dernier voyage était une femme, et le premier matelot sur mon premier voyage était une femme.

Q. Pourquoi recommanderiez-vous ce type de voile ?
R. A un niveau philosophique, bien que cela soit tout aussi pratique, toutes les choses que j'apprends depuis que j'ai commencé la voile sur ces bateaux sont applicables à la vie sur terre. Sur terre, tu peux t'éloigner des gens, des situations désagréables. Mais quand tu es sur un bateau pendant 14 mois avec 49 autres personnes, si tu ne parviens pas à résoudre les problèmes, cela pourrait littéralement signifier – et cela serait une circonstance extrême – le naufrage du bateau. Tu apprends beaucoup à propos des autres. Tu apprends beaucoup à propos de toi-même.

Q. Qu'est-ce qui est unique à propos de ce type de voyage ?
R. En dehors de ce qu'il vous enseigne, il y a tout simplement le degré indescriptible de paix qui peut être atteint sur un voilier en mer. Je pense que c'est une combinaison entre le travail acharné et l'étendue apparemment infinie de la mer – la solitude profonde – qui me l'apporte.